Cours Forrest... cours!

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Cours Forrest... cours!

illustration de Pénélope Bagieu

Avant, j'étais ce que l'on appelle une sportive du dimanche. Je ne disais oui à une séance d'aquagym que si c'était pour pouvoir papoter avec les copines et mater les profs. Oui à un volley mais que sur la plage l'été. Oui à une sortie vélo que si c'était pour découvrir de nouveaux horizons avec les copains.

Le sport, en tant qu'effort physique, ne m’intéressait pas. J'avais uniquement une vision récréative du sport.

Je m’étais toujours demandé pourquoi les gens allaient volontairement souffrir en courant.

Et puis un jour je m'y suis mise...

Je cours et j'aime ça!

J'ai commencé il y a un peu plus d'un an maintenant. J'ai ressenti le besoin de pratiquer une activité physique le deuxième jour de mon sevrage tabagique. J'ai enfilé ma tenue de running sans réfléchir et depuis je chausse mes tennis quasiment tous les jours!

Si on m'avait dit ça il y a deux ans, j'aurais bien rigolé et rajouté "erreur sur le destinataire du message" .

Je cours quotidiennement sur des distances de 8 à 10 km.

Je n'ai pas du tout le marathon comme objectif... quoique...

Au début, je me sentais incapable de courir longtemps. Et puis j'ai couru; j'ai couru un puis deux... puis dix km... sans m'en rendre compte. Un an après je participais à un semi-marathon...

Les premières semaines étaient vraiment difficiles. C'était une réelle corvée de sortir sous la pluie, le vent, le froid. Rapidement, mon corps a compris que je n'allais pas baisser les bras alors il s'y est habitué.

Maintenant, j'adore y aller, et les fois où je ne peux pas ben ça me manque! (si si c'est vrai!)

Je cours pendant à peu près une heure. Une heure pendant laquelle, je me sens comme les filles au cinéma pendant leur footing (fraîche et pimpante). Je pense qu'en réalité je suis rouge comme une tomate, les cheveux mouillés de sueur... Bref, résultat beaucoup moins glamour! Mais une heure pendant laquelle je me sens libre. Une heure rien que pour moi. Une heure pendant laquelle je me dis (parfois!) "il faut souffrir pour etre belle".

Et combien je suis fière et satisfaite de tenir mon parcours jusqu'au bout et même de sentir la transpiration (ça me permet de mesurer l'effort fourni!!!).

Je vous souhaite à tous de trouver une activité (physique... ou pas) qui vous procure un tel plaisir, un tel bien être... Bonne course...

Publié dans Les à-côtés

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D
j'ai adoré ton article et je m'y retrouve totalement ;-) bisous
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B
merci beaucoup delphine :)